Statelessness

Les risques d’apatridie en Afrique australe découlent de nombreux facteurs, notamment les lacunes du cadre législatif et administratif liées à la nationalité, à la migration et aux déplacements forcés prolongés. La privation de nationalité constitue pour les pays de la région une occasion manquée de développement et de prospérité.

  1. Soutenir les pays de la région pour la ratification, l’adhésion et la domestication de la Convention de 1954 qui vise à garantir que les apatrides jouissent d’un ensemble minimum de droits humains et de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie.
  2. Soutenir le pays dans toute la région pour renforcer leurs systèmes d’état civil ainsi que pour réformer leurs cadres juridiques sur la nationalité.
  3. Soutenir les organisations régionales pour qu’elles placent également l’apatridie plus haut dans leur agenda, le parlement panafricain examine un projet de loi type sur la nationalité et l’apatridie

Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a confirmé le Pacte mondial sur les réfugiés, après deux ans de consultations approfondies menées par le HCR avec les États membres, les organisations internationales, les réfugiés, la société civile, le secteur privé et des experts.

Le Pacte mondial sur les réfugiés est un cadre pour un partage des responsabilités plus prévisible et plus équitable, reconnaissant qu’une solution durable aux situations de réfugiés ne peut être trouvée sans coopération internationale.

Il fournit un modèle aux gouvernements, aux organisations internationales et aux autres parties prenantes pour garantir que les communautés d’accueil reçoivent le soutien dont elles ont besoin et que les réfugiés puissent mener une vie productive.

Il constitue une occasion unique de transformer la façon dont le monde réagit aux situations de réfugiés, au profit à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent.

Ses quatre objectifs principaux sont de :

alléger les pressions sur les pays d’accueil ;

Améliorer l’autonomie des réfugiés ;

Élargir l’accès aux solutions des pays tiers ;

Soutenir les conditions dans les pays d’origine pour un retour dans la sécurité et la dignité.

Pour soutenir l’examen périodique, le HCR s’appuiera sur trois initiatives distinctes mais interconnectées référencées dans le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR), à savoir, le Cadre d’indicateurs pour le GCR , les progrès vers la mise en œuvre des engagements et des initiatives annoncés lors du Forum mondial sur les réfugiés (GRF), et l’exercice de mesure de l’impact de l’accueil, de la protection et de l’assistance aux réfugiés.

Le rôle du Pacte mondial sur les réfugiés pendant la pandémie de COVID-19

Le Pacte mondial sur les réfugiés et les engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés 2019 soutiennent les réfugiés et autres personnes relevant de leur compétence ainsi que leurs communautés d’accueil dans leur réponse à la pandémie de coronavirus. En savoir plus à ce sujet sur cette page, où vous pouvez également trouver une liste complète (marquée comme « Annexe ») de tous les engagements pertinents pris lors du Forum mondial sur les réfugiés 2019 qui soutiennent les personnes prises en charge pendant cette crise. »

Lien connexe, GRF : https://www.unhcr.org/gcr/GCR_English.pdf