Campagnes de sensibilisation et fourniture d'informations sur les questions d'accès à la protection et à l'assistance, y compris l'AVRR pour les migrants bloqués et vulnérables ainsi que les demandeurs d'asile et les réfugiés pris dans le flux mixte.

Les flux migratoires, y compris le nombre de migrants retournant dans leur pays d’origine, ont également augmenté et, avec lui, l’accent mis sur les initiatives de retour volontaire et de réintégration, ainsi que la diversité des acteurs impliqués dans la gestion et la gouvernance des migrations. Le retour volontaire des migrants bloqués et vulnérables et la réintégration durable sont un aspect clé de la politique de migration de retour. Le processus complexe et multidimensionnel de la réintégration durable nécessite une approche holistique, intégrée et basée sur les besoins : une approche qui prend en considération les divers facteurs ayant une incidence sur la réintégration d’un individu, y compris les facteurs économiques, sociaux et psychosociaux à travers les dimensions individuelles, communautaires et structurelles.

Permettre aux migrants de rentrer de manière sûre, digne et volontaire et de recommencer leur vie dans leur pays d’origine sont des objectifs clés de l’action pilote à travers une approche de réintégration intégrée. La réintégration peut être considérée comme durable lorsque les rapatriés ont atteint des niveaux d’autosuffisance économique, de stabilité sociale au sein de leurs communautés et de bien-être psychosocial qui leur permettent de faire face aux facteurs de (re)migration. Après avoir obtenu une réintégration durable, les rapatriés sont en mesure de prendre d’autres décisions de migration par choix plutôt que par nécessité. Les migrants de retour peuvent se retrouver dans des situations de vulnérabilité dans leur pays d’origine. L’aide à la réintégration doit donc être basée sur les besoins, quel que soit le type de retour et ne doit pas seulement se concentrer sur les besoins individuels des migrants de retour, mais aussi sur les communautés vers lesquelles les migrants retournent.

Depuis le début du lancement du projet SAMM en janvier 2020, jusqu’à 2 000 migrants ont bénéficié d’une assistance au retour volontaire et d’un soutien à la réintégration afin de minimiser la vulnérabilité des migrants à leur retour, de protéger leurs droits et de les aider à se réintégrer. commencer leur vie au sein des communautés de retour. Dans ce contexte, la promotion d’une approche pansociétale et pangouvernementale de la réintégration durable dans le contexte du Dialogue sur les migrations en Afrique australe (MIDSA) constituerait une base solide pour assurer la mise en œuvre réussie du projet et la gestion globale des migrations. dans la région de la SADC.

  • Faciliter l’adoption de mécanismes nationaux d’orientation comme cadres de protection pour les migrants vulnérables.
  • Faciliter les réunions de coordination transfrontalière et les ateliers entre les États membres pour répondre aux besoins de protection des migrants dans les flux mixtes.
  • Aider les États membres à élaborer/mettre à jour des procédures opérationnelles standard sur la protection et l’assistance aux migrants bloqués et vulnérables, y compris la mise en œuvre d’alternatives à la détention.
  • Conduire le renforcement des capacités des travailleurs sociaux, des agents de protection et d’autres fonctionnaires concernés des États membres en matière de protection et d’assistance aux migrants vulnérables dans les flux mixtes.
  • Mettre en place un fonds régional d’assistance directe qui comprend l’assistance au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) pour les migrants vulnérables, y compris les réfugiés

Objectif 21 du MCG « Coopérer pour faciliter un retour et une réadmission sûrs et dignes, ainsi que

en tant que réintégration durable » engage les États membres à faciliter et à coopérer pour un retour sûr et digne et à garantir une procédure régulière, une évaluation individuelle et un recours effectif, en maintenant l’interdiction des expulsions collectives et du retour des migrants lorsqu’il existe un risque réel et prévisible de décès , la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, ou tout autre préjudice irréparable, conformément à nos obligations en vertu du droit international des droits de l’homme. Les États membres s’engagent en outre à veiller à ce que nos ressortissants soient dûment reçus et réadmises, dans le plein respect du droit de l’homme au retour dans son propre pays et de l’obligation des États de réadmettre leurs propres ressortissants. Les États membres s’engagent à créer des conditions propices à la sécurité personnelle, à l’autonomisation économique, à l’inclusion et à la cohésion sociale au sein des communautés, afin de garantir que la réintégration des migrants à leur retour dans leur pays d’origine soit durable.

Pour concrétiser cet engagement, les États membres peuvent s’appuyer sur les actions suivantes :

a) Élaborer et mettre en œuvre des cadres et accords de coopération bilatéraux, régionaux et multilatéraux, y compris des accords de réadmission, garantissant que le retour et la réadmission des migrants dans leur propre pays sont sûrs, dignes et en pleine conformité avec le droit international des droits de l’homme, y compris les droits de l’enfant , en déterminant des procédures claires et mutuellement convenues qui maintiennent les garanties procédurales, garantissent les évaluations individuelles et la sécurité juridique, et en veillant à ce qu’elles incluent également des dispositions qui facilitent une réintégration durable.

b) Promouvoir des programmes de retour et de réintégration tenant compte du genre et tenant compte des enfants, qui peuvent inclure un soutien juridique, social et financier, garantissant que tous les retours dans le cadre de ces programmes volontaires se déroulent effectivement sur la base du consentement libre, préalable et informé du migrant. consentement, et que les migrants de retour soient assistés dans leur processus de réintégration par le biais de partenariats efficaces, notamment pour éviter qu’ils ne soient déplacés dans le pays d’origine à leur retour.

c) Coopérer à l’identification des ressortissants et à la délivrance de documents de voyage pour un retour et une réadmission sûrs et dignes dans les cas de personnes qui n’ont pas légalement le droit de séjourner sur le territoire d’un autre État, en établissant des moyens fiables et efficaces d’identification de leurs propres ressortissants tels que par l’ajout d’identifiants biométriques dans les registres de la population et par la numérisation des systèmes d’état civil, dans le plein respect du droit à la vie privée et à la protection des données personnelles.

d) Favoriser les contacts institutionnels entre les autorités consulaires et les fonctionnaires compétents des pays d’origine et de destination et fournir une assistance consulaire adéquate aux migrants de retour avant leur retour en facilitant l’accès aux documents, aux documents de voyage et à d’autres services, afin d’assurer la prévisibilité, la sécurité et la dignité en retour et réadmission.

e) Veiller à ce que le retour des migrants qui n’ont pas légalement le droit de séjourner sur le territoire d’un autre État soit sûr et digne, fasse l’objet d’une évaluation individuelle, soit effectué par les autorités compétentes grâce à une coopération rapide et efficace entre les pays d’origine et de destination, et permet d’épuiser tous les recours juridiques applicables, dans le respect des garanties d’une procédure régulière et d’autres obligations en vertu du droit international des droits de l’homme.

f) Établir ou renforcer des mécanismes nationaux de suivi du retour, en partenariat avec les parties prenantes concernées, qui fournissent des recommandations indépendantes sur les voies et moyens de renforcer la responsabilité, afin de garantir la sécurité, la dignité et les droits humains de tous les migrants de retour.

g) Veiller à ce que les processus de retour et de réadmission impliquant des enfants ne soient menés qu’après une détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant, prennent en compte le droit à la vie familiale, à l’unité familiale, et qu’un parent, tuteur légal ou fonctionnaire spécialisé accompagne l’enfant tout au long du processus de retour, en veillant à ce que des dispositions appropriées d’accueil, de prise en charge et de réintégration pour les enfants soient en place dans le pays d’origine à leur retour.

h) Faciliter la réintégration durable des migrants de retour dans la vie communautaire en leur offrant un accès égal à la protection et aux services sociaux, à la justice, à l’assistance psychosociale, à la formation professionnelle, aux opportunités d’emploi et de travail décent, à la reconnaissance des compétences acquises à l’étranger et aux services financiers, en afin de tirer pleinement parti de leur esprit d’entreprise, de leurs compétences et de leur capital humain en tant que membres actifs de la société et contributeurs au développement durable dans le pays d’origine à leur retour.

i) Identifier et répondre aux besoins des communautés vers lesquelles les migrants retournent en incluant des dispositions respectives dans les stratégies de développement nationales et locales, la planification des infrastructures, les allocations budgétaires et d’autres décisions politiques pertinentes et en coopérant avec les autorités locales et les parties prenantes concernées