Bilateral labour migration agreements (BLMAs) across the region and with third countries.
Les accords bilatéraux sur la migration de main-d’œuvre peuvent être des outils de gouvernance des migrations utiles pour faciliter une migration de main-d’œuvre sûre, régulière et ordonnée entre les pays, lorsqu’ils répondent à la fois aux besoins du marché du travail et à la protection des travailleurs migrants, et peuvent être plus bénéfiques s’ils sont fondés sur le dialogue social. Les avantages de tels accords sont qu’ils peuvent être adaptés aux particularités de groupes spécifiques de migrants, et que tant l’État d’envoi que l’État d’accueil peuvent partager la charge d’assurer des conditions de vie et de travail adéquates ainsi que de surveiller et de gérer plus activement, les processus de pré- et post-migration.
Le projet SAMM a pour objectif de soutenir les pays de la SADC dans la formulation et la mise en œuvre effective des accords bilatéraux de migration de main-d’œuvre (BLMA) entre les pays d’origine et les pays de destination. Les travaux garantiront l’inclusion de dispositions relatives à la protection du travail. La recommandation 86 de l’OIT comprend un modèle d’accord bilatéral sur les migrations de main-d’œuvre qui contient 28 dispositions de protection à prendre en compte par les pays lors de la négociation du BLMAS. Il comprend également un modèle de contrat de travail qui peut être inclus dans la mise en œuvre des BLMA.
- Assistance technique aux États membres sur l’élaboration d’accords et d’accords de travail bilatéraux fondés sur les droits et sensibles à la protection ; Études de cas par pays – Maurice, Malawi, Namibie. Inclusion possible du Mozambique
- Échanges bilatéraux entre les États membres pour favoriser une plus grande coopération en matière de programmes BLA et de migration circulaire ; Études de cas par pays – Maurice, Malawi, Namibie. Inclusion possible du Mozambique
- Assistance technique aux États membres pilotes sur le développement et la mise en œuvre de programmes répétés de migration de main-d’œuvre à court terme (migration circulaire) avec une approche basée sur les droits de l’OIT. SADC LMAP appui et gouvernance du LM au niveau de la SADC –
Pour concrétiser cet engagement, les États membres s’appuient sur les actions suivantes :
a) Élaborer des accords bilatéraux, régionaux et multilatéraux sur la mobilité de la main-d’œuvre fondés sur les droits de l’homme et tenant compte de l’égalité des sexes, avec des conditions d’emploi types spécifiques au secteur, en coopération avec les parties prenantes concernées, en s’inspirant des normes, directives et principes pertinents de l’Organisation internationale du Travail (OIT), en le respect du droit international des droits de l’homme et du droit du travail ;
(b) Faciliter la mobilité régionale et interrégionale de la main-d’œuvre grâce à des accords de coopération internationaux et bilatéraux, tels que des régimes de libre circulation, la libéralisation des visas ou des visas pour plusieurs pays, et des cadres de coopération en matière de mobilité de la main-d’œuvre, conformément aux priorités nationales, aux besoins du marché local et à l’offre de compétences ;
c) Examiner et réviser les options et les voies existantes pour la migration régulière, en vue d’optimiser l’adéquation des compétences sur les marchés du travail et de répondre aux réalités démographiques et aux défis et opportunités de développement, conformément aux demandes des marchés du travail et à l’offre de compétences locaux et nationaux, en consultation avec le secteur privé et d’autres parties prenantes concernées ;
d) Élaborer des programmes de mobilité de la main-d’œuvre flexibles, fondés sur les droits et tenant compte du genre pour les migrants, conformément aux besoins du marché du travail local et national et à l’offre de compétences à tous les niveaux de compétences, y compris des programmes temporaires, saisonniers, circulaires et accélérés dans les domaines de les pénuries de main-d’œuvre, en offrant des options de visa et de permis flexibles, convertibles et non discriminatoires, telles que le travail permanent et temporaire, les études à entrées multiples, les affaires, les visites, l’investissement et l’entrepreneuriat ;
(e) Promouvoir une adéquation efficace des compétences dans l’économie nationale en impliquant les autorités locales et d’autres parties prenantes concernées, en particulier le secteur privé et les syndicats, dans l’analyse du marché du travail local, l’identification des lacunes en matière de compétences, la définition des profils de compétences requis, et évaluation de l’efficacité des politiques de migration de main-d’œuvre, afin d’assurer une mobilité contractuelle de la main-d’œuvre adaptée au marché par des voies régulières ;